Donato Carrisi- Le Chuchoteur

Mon avis

On ne présente plus ce magnifique roman, numéro un de la quadrilogie Mila Vasquez.
Lu à sa sortie en poche en 2011 et dans l’optique de lire la suite dans l’ordre de parution je me suis replongée dans cette première intrigue. J’avais oublié comme le scénario était tout aussi diabolique que machiavélique!
Donato Carrisi excelle car il est  passionné par le thème des tueurs en série et nous laisse largement entrevoir son expertise dans ce domaine à l’aide de ce roman de plus de 500 pages qui tient le lecteur en haleine d’un bout à l’autre et sans relâche.

L’affaire est complexe; six fillettes ont été kidnappées, on ne retrouve d’elles que leurs bras gauches enterrés au fond d’une forêt… Macabre ?
Absolument, et ce n’est que le début!
L’équipe du profiler Gavila enquête sur les trâces du mal, et chaque corps découvert progressivement dévoile une nouvelle scène de crime associée à un nouveau tueur en série.
Un thriller angoissant tiré de faits réels…
Que demander de plus ?

Tout le génie de Carrisi est de semer le doute dans nos esprits.
De chapitre en chapitre, de rebondissement en rebondissement l’auteur nous surprend et ce jusqu’à la dernière page.
C’est un premier roman et il ne souffre que de peu de faiblesses particulières. L’auteur a réussi à éviter les plus grosses ficelles et à faire tenir son intrigue du début à la fin avec un suspense toujours égal, beaucoup de tensions, et toujours plus de questions ! J’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin, une fin qui m’a d’ailleurs scotchée.
Les personnages attachants ont le mérite d’être crédibles et d’apporter du corps à l’histoire. Goran Gavila le profiler, ainsi que Mila Vasquez, spécialiste des enlèvements d’enfants au manque d’empathie perceptible, sont tous deux interpellants.
L’enquête se mêlant étroitement à nos enquêteurs, dynamise l’histoire.
Amateur polar si ce n’est déjà lu vous serez comblé!
Un thriller incontestablement époustouflant avec une histoire addictive au déroulement brillant.

Quatrième de couverture

Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis le début de l’enquête, le criminologue Goran Gavilla et son équipe ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu’ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Milla Vasquez, experte en affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire…

Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels.

Note sur l’auteur

Donato Carrisi est un romancier, journaliste, dramaturge et scénariste italien, auteur de roman policier.

Juriste de formation, spécialisé en criminologie et sciences du comportement, il délaisse la pratique du droit en 1999 pour se tourner vers l’écriture de scénarios. Il est l’auteur d’une thèse sur Luigi Chiatti, le « monstre de Foligno », un tueur en série italien. 

« Le Chuchoteur » (Il suggeritore, 2009), son premier roman, s’est vendu en France à plus de 300 000 exemplaires, a été traduit dans vingt pays et a remporté plusieurs prix littéraires, dont le prix SNCF du polar européen 2011 et le prix des lecteur Livre de Poche 2011.

Après « La fille dans le brouillard » (La ragazza nella nebbia, 2015), un thriller un peu plus classique, Donato Carrisi, renoue avec la série mettant en scène ses enquêteurs Marcus et Sandra dans « Tenebra Roma » (Il maestro delle ombre, 2016). 

Quelques récompenses viennent conforter le talent de Donato Carrisi: le Prix Camaiore, le Prix Il Belgioso, le Prix Bancarella 2009 (déjà attribué à Ernest Hemingway, Michael Connely, Ken Follett) et enfin le Prix Mediterraneo del Giallo y del Noir.

Donato Carrisi est également dramaturge, scénariste pour la télévision et un collaborateur régulier du quotidien milanais Corriere della Sera.

En 2017, il réalise son premier film, « La fille dans le brouillard » (La ragazza nella nebbia), qui est une adaptation de son roman éponyme, et pour lequel il remporte le prix du meilleur réalisateur débutant lors de la 63e cérémonie des David di Donatello en 2018.

Depuis 2018, il enseigne l’écriture à l’Université libre des langues et de la communication (IULM) à Milan. 

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