R.J. Ellory- Le jour où Kennedy n’est pas mort.

Mon avis

Suis je encore objective avec cet auteur ?
Car oui cher monsieur Ellory je reste et resterai incontestablement une fan ..
Treize romans traduits qui montrent votre talent et votre génie dans le monde du roman noir ..
Cependant ce dernier opus, je dois le reconnaître, m’a moins parlé..

Certes c’est intelligent, c’est bien écrit, c’est plein de sensibilité, on y retrouve comme à l’accoutumée l’Amérique dans ses années 60 que vous aimez tant mais il m’a manqué, étonnamment, le petit plus habituel..

Le jour d’après…

Le jour d’après … Kennedy n’est pas mort, il n’a pas été assassiné!
C’est en partant de ce non-fait que l’auteur construit son uchronie.

R.J. Ellory va ainsi mélanger fiction et réalité, avec des personnages connus ayant gravité autour du président et de cet assassinat, et d’autres fictionnels qu’il va relier à cet épisode.
Il revisite ainsi l’un des événements les plus marquants de l’histoire politique, et où sous fond d’intrigues, de disparitions, de mystères, un personnage principal psychologiquement torturé devra mener une enquête.
Si on a encore une image glamour de JFK l’auteur va sans souci entaillé celle-ci et nous faire entrevoir un John Fitzgerald Kennedy comme une personne ombrageuse, touchée par la maladie et totalement accro au sexe.

L’intrigue est dans son ensemble bien ficelée avec des chapitres courts qui s’enchaînent facilement et rendent la lecture globalement agréable.
La partie politique en toile de fond n’est pas redondante et reste accessible à tous. Elle nous fait d’ailleurs entrevoir une tout autre réalité..

Cependant je reproche quelques longueurs et hélas pas mal de répétitions notamment dans les incessants retours sur les regrets et remords du personnage principal.
A la limite de la mièvrerie et, même si ces retours servent l’intrigue, ils m’ont lassée. Certes la quête du personnage est touchante mais faut-il la rabâcher à chaque chapitre ?
La sauce n’a pas vraiment pris et j’ai refermé mon livre un zeste mitigée…
Mais que cela ne tienne ; une petite déception sur dix il a pire .. je resterai fidèle à l’auteur, à son style et à son incontestable talent ! ▪️

Quatrième de couverture

La vérité est plus forte que tout.

C’est l’une des histoires les plus connues au monde – et l’une des plus obscures. Le 22 novembre 1963, le cortège présidentiel de John F. Kennedy traverse Dealey Plaza. Lui et son épouse Jackie saluent la foule, quand soudain…
Quand soudain, rien : le président ne mourra pas ce jour-là. En revanche, peu après, le photojournaliste Mitch Newman apprend le suicide de son ex-fiancée, dans des circonstances inexpliquées. Le souvenir de cet amour chevillé au corps, Mitch tente de comprendre ce qui s’est passé. Découvrant que Jean enquêtait sur la famille Kennedy, il s’aventure peu à peu dans un monde aussi dangereux que complexe : le cœur sombre de la politique américaine.

Sexe et manipulations, mensonges et assassinats… Dans cette histoire alternative, à mi-chemin entre 22/11/63 de Stephen King et les thrillers paranoïaques des années 1970, JFK semble avoir échappé à son destin. Mais pour combien de temps ?

Note sur l’auteur

Roger Jon Ellory est un auteur anglais de romans policiers et de thrillers.

Il habite dans une maison avec sa mère, son frère d’un an son ainé et sa grand-mère. Il n’a jamais connu son père et son grand père est mort noyé en 1957. À la suite d’une épidémie, sa mère meurt d’une pneumonie foudroyante à 28 ans alors qu’il a à peine 7 ans. C’est sa grand-mère qui va l’élever seule. Mais elle a une santé fragile, et finalement décide de le placer en orphelinat avec son frère. Il y reste jusqu’à l’âge de 16 ans.
Il étudie la musique, joue de la trompette, dans le registre classique aussi bien que dans celui du jazz. Il fait des études d’arts, et étudie notamment la photographie.

À 16 ans, il abandonne ses études et retourne dans la maison familiale de Birmingham. Sa grand-mère décède et il se retrouve seul, avec son frère, jusqu’à être incarcéré à 17 ans pour un vol de poules. Une fois sa peine purgée, il se lance dans la musique. Il devient un temps guitariste du groupe de rock « The Manta Rays », avant de se tourner vers la photographie.

Il commence à écrire en 1987. Entre 1987 et 1993, R.J. Ellory écrit pas moins de vingt-deux romans, chacun lui valant des refus éditoriaux des deux côtés de l’Atlantique. Il devra attendre 2003 pour que son roman, « Candlemoth », soit publié. Et depuis, chaque année il publie un nouveau livre.

R.J. Ellory est lauréat du prix Nouvel Obs/BibliObs du roman noir 2009 pour « Seul le silence » (A Quiet Belief in Angels, 2007). 

Aujourd’hui il se consacre pleinement à son écriture et à la musique avec son groupe de blues, « The Whiskey Poets ». Son œuvre, populaire et plebiscitée notamment en France, est fortement ancrée aux États-Unis malgré les origines britanniques d’Ellory.

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