Dario Correnti- La nostalgie du sang

Mon avis

Un avis en demi-teinte.
Ni convaincue par l’intrigue, ni convaincue par le couple que forment les deux journalistes, certes atypique et sympathique mais qui n’a pas su me séduire complètement.

Direction nord de l’Italie à Bottanuco pour le récit d’une enquête menée par une paire de journalistes d’investigations policières. Marco Besama, le vieux irascible aux portes de la retraite et Ilaria Piatti, la jeune stagiaire potiche écervelée que personne ne veut ….
Un serial killer, qui s’inspire du premier tueur en série italien du XIXe siècle, Vincenzo Verzeni, dit le vampire de Bottanuco, en signant ses crimes d’un même rituel satanique …, et une liste de victimes qui s’allonge!
Un duo choc en quête de vérité….

Si l’intrigue semble prometteuse, au fil des pages elle s’essouffle assez vite et perd un peu de son piquant…on ajoute un petit rebondissement final, on secoue le tout et on se retrouve avec un schéma narratif assez commun, meurtres très violents, des indices, des faux-semblants, des inattendus tirés du chapeau de l’auteur et un final somme toute un peu plat …. je dirais sympa mais il m’a manqué le petit quelque chose qui rend ma lecture addictive..
L’intérêt du livre est peut être à chercher ailleurs… Dans ce binôme peu commun de journalistes, ce vieux grincheux qui n’a jamais vécu que pour sa quête du scoop et cette stagiaire mal fagotée, souffrant d’un manque de confiance et pourtant qui cache une intelligence fine…. un peu trop cliché tout ça mais ils forcent dans leur relation la sympathie du lecteur… car si ils écrivent leur papier sur le bord de route et sur le tard, ils ne manquent aucun restaurant ni aucun spritz haha…. encore une fois sympa mais il m’a manqué le petit plus pour me séduire…

Alors oui un livre qui peut plaire (ou pas) mais ce qui est certain, il me semble, c’est qu’il n’a rien de détonnant et que l’héroïne est loin d’être inoubliable!
A vous de le découvrir …

Quatrième de couverture

Une série de crimes sauvages bouleverse Bottanuco, une petite ville du nord de l’Italie. Des cadavres de femmes mutilées, des signes de cannibalisme, des aiguilles disposées comme dans un rituel magique… Alors que la police se perd en fausses pistes et que l’insaisissable meurtrier continue de frapper, deux journalistes s’emparent de l’affaire : Marco Besana, un grand reporter menacé de retraite anticipée, et Ilaria Piatti, une stagiaire méprisée de la rédaction mais incroyablement douée pour traquer les coupables.

C’est Ilaria qui réalise qu’il pourrait s’agir d’un imitateur de Vincenzo Verzeni, le tout premier tueur en série italien de la fin du XIXe siècle. Mais qu’est-ce qui peut bien relier les victimes à ce tueur mort il y a plus d’un siècle ?

Best-seller en Italie, cette enquête à couper le souffle est portée par un duo de journalistes sensationnel et déjà légendaire. 

Note sur l’auteur

Derrière le pseudonyme de Dario Correnti se cache en réalité deux auteurs. On ne sait presque rien d’eux, tant ils souhaitent garder leur anonymat allant jusqu’à donner des conférences virtuelles. 
Les seules informations connus sont que l’un est un auteur littéraire connu et l’autre un journaliste. 
Tous deux affirment que s’ils ont choisis d’écrire sous le couvert de l’anonymat, c’était dans le but de se sentir plus libre d’expérimenter le thriller. 
Dans leur premier roman « La nostalgie du sang » (« Nostalgia del sangue », 2018), les deux auteurs décident de se baser sur une affaire réelle : celle du vampire de Bottanuco, le premier serial killer que connaitra l’Italie. Cette affaire découverte par l’un d’eux au hasard, les a fasciné et ils ont voulu l’intégrer au roman afin d’aborder la criminologie moderne. 

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Une réflexion sur “Dario Correnti- La nostalgie du sang

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