
À nouveau un bon moment passé avec le petit dernier de Bernard Minier mais moins conquise que d’habitude.
Très addictif dans sa première moitié avec un retour des débuts dans la police du capitaine Servaz mais une deuxième partie plus longue, moins fouillée qu’à son habitude. Un final peut-être plus prévisible et ce pari de lier présent et passé qui pour moi affaiblit un tantinet la crédibilité de l’intrigue…
Reste que la plume de l’auteur est toujours aussi plaisante; un vocabulaire bien choisi, des dialogues toujours justes avec un bon rythme et un descriptif saisissant d’authenticité et très imagé du milieu dans lequel évoluent les protagonistes.
Un Servaz toujours aux prises avec un passé douloureux et difficile mais qu’on connaît de mieux en mieux.
Rien à faire je reste une inconditionnelle et l’attente du prochain opus va me sembler longue car entre plaisirs et déceptions que procurent les nouvelles découvertes d’auteurs, avoir toujours un Minier dans ma bibliothèque était comme une sécurité, un moment assuré de bien-être, une soupape afin d’éviter toute dépression littéraire qui nous guette parfois après de bons mais aussi de mauvais moments de lecture …
Au plaisir donc d’un nouveau tome … que j’espère très vite. 💋